mercredi 16 janvier 2008

les matins les plus beaux

Je pourrais oublier le reste, tout oublier, ces cons de coups de poing au ventre et les brûlures du froid les jours d’abandon.

Y’a eu de ces matins lumineux et tièdes avec les chaînes en doigts autour des poignets, non tu ne partiras pas de suite parce que j’aime te regarder, là.

Y’a eu de ces matins où j’étais belle, des éclats de jour qui me tombaient dessus et des craquements de tout, on sait même pas d’où ils viennent, d’en haut, d’en bas, de la musique ou des toits, des claquements de cils et des os qui se choquent.

T’as la porte aussi lourde que mon cœur est léger, je voudrais que les escaliers ne s’arrêtent jamais de descendre, pour regarder en l’air et sentir encore le matin.

Longtemps après c’est comme si rien n’avait changé, sauf les escaliers, j’ai juste eu peur de venir mais je me file des coups, c’est bon comme ça dans le corps.

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